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Sweet home
La terrasse au printemps
vendredi 25 octobre 2019, par
Je ne sais pas pour vous, mais quand je me promène dans ma rue, je ne suis pas vraiment enthousiasmé. Il s’agit d’un axe de circulation assez important, livré aux voitures et aux utilitaires plus ou moins gros, avec à 100 m de l’appartement, un rond-point qui aménage le croisement avec une nationale 10 qui, pour déclassée qu’elle soit (c’est la D 910 maintenant), n’en demeure pas moins la route de Chartres. Le quartier proprement dit est nouveau, ça pourrait être très bien, mais pour l’instant il lui manque quelques commerces de proximité et on dira que son adaptation aux vélos et aux piétons, sans être complètement nulle, ne correspond pas tout à fait à ce que l’on pourrait attendre d’un lieu qui s’est bâti durant la dernière décennie.
L’appartement lui même possède au moins le mérite d’être fonctionnel, facile à entretenir et correspondant aux normes énergétiques récentes. Mais surtout, il est situé au 4e et dernier étage. À ce titre il est pourvu d’une terrasse, d’autant plus agréable que toutes les constructions du quartier ou presque culminent à cette même hauteur, nous offrant ainsi le plus souvent une vue dégagée et une belle lumière. On en vient même à apprécier la largeur de l’avenue qui renforce cette impression d’espace. Bref, lorsque nous avons visité l’appartement pour la première fois (il était neuf, mais entièrement construit), nous avons été séduits par cette grande terrasse dont la vocation d’espace vide s’affirme de plus en plus dans notre esprit. Pas de barbecue, pas de meuble d’extérieur, mais de l’espace, c’est ce qui plait aux chats ! Cela me plait à moi aussi, probablement parce que c’est de l’espace urbain, mais aéré…