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La Flavia
Une Lancia Flavia coupé Pininfarina de 1968
dimanche 21 août 2022, par
J’ai déjà parlé de la Cox et de la DS 21. Si je tente de retracer l’historique de mes voitures anciennes, ce coupé Lancia Flavia se situe juste entre les deux. Après la populaire coccinelle, il me fallait quelque chose qui ait de la classe : mission accomplie, car Lancia c’est quand même quelque chose. Georges Rémi, le père de Tintin, plus connu sous le nom d’Hergé, en a possédé plusieurs, qu’il prenait plaisir à faire figurer dans ses albums. On peut penser à la splendide Aurélia B20 de l’Affaire Tournesol, mais aussi à l’Aprilia de Tintin au pays de l’or noir. J’avais également été influencé par le visionnage d’une vidéo de la chaine poa-tv, où une Flavia coupé de 1967, quasiment identique à celle que je devais acquérir un peu plus tard, était présentée aux côtés d’une magnifique Flaminia, le haut de gamme de la marque dans les sixties. L’acteur italien Marcello Mastroianni a d’ailleurs possédé plusieurs Flaminia dont une exceptionnelle Super Sport Zagato.
Pour moi, cette découverte tombait à pic, car Laurent Guérin, le patron de GT-passion en détenait un fort bel exemplaire qu’il m’a bien volontiers vendu.
Cette automobile était en fort bel état, peu kilométrée et exempte de rouille (ce qui ne va pas de soi pour une italienne de 1968). Laurent avait procédé à une préparation minutieuse, incluant un changement d’embrayage, et je suis reparti au volant de ce coupé Flavia, dont on doit le dessin à Pininfarina, en rêvant de dolce vita. À part les commandes parfois un peu lourdes, cette auto était vraiment très agréable. Dotée d’un 4 cylindres à plat de 1800 cm3 vif et riche en couple, elle s’insérait sans peine dans le flux de la circulation actuelle ; comme avec toutes les anciennes, il fallait juste surveiller les distances de freinage.
Je ne voudrais pas terminer sans parler de l’intérieur, somptueux, notamment le magnifique volant en bois à deux branches, la classe absolue !
Sitographie